vendredi 8 novembre 2013

Alexandre Devoir - Eleveur de Boeuf BIO


C’est sur une colline du Morvan qu’est perchée la ferme d’Alexandre Devoir, éleveur de vaches bio. 



Nous l’avons rencontré ainsi que Christelle, sa femme, au mois de septembre dernier. Pour l’occasion, et comme nous (avec Elise, de la Ruche Cévennes) sommes arrivées à l’heure du déjeuner, Christelle nous avait mitonné un rôti de bœuf… Qui a achevé de nous convaincre de travailler avec eux !

Alexandre, après avoir exercé différents métiers, est devenu éleveur il y a une quinzaine d’années. Il a tout de suite fait le choix d’un élevage biologique, en accord avec ses convictions. Ses animaux sont de race charolaise, c'est-à-dire une race locale (Charolles est à un peu plus de 50 kilomètres au sud), assez imposante, de couleur blanc, blanc crème. Les charolaises sont réputées pour la qualité de leur viande, qui est peu grasse.


Les petits veaux naissent sur l’exploitation. Ils sont nourris par leur mère, au lait maternel, puis, après le sevrage, ils broutent joyeusement l’herbe des prés d’Alexandre pendant une grande partie de l’année. Le jour de notre visite, c’est donc de loin que nous les avons observés, les prés n’étant pas immédiatement adjacents au corps de ferme et les bêtes ayant préféré un peu s’éloigner pour s’abriter de la pluie sous les arbres...

En hiver, les bêtes sont nourries au foin (issu de l’exploitation) et avec une farine composée d’un mélange de céréales achetées à la coopérative biologique de Nitry (la même que celle où se fournit M. Marquant, notre éleveur de cochon) : petits pois, lentilles, orge, blé, épeautre. Alexandre a également planté des céréales qui serviront l’année prochaine à leur alimentation. Pas de farines animales par ici, et pas non plus d’antibiotiques ! Naturel est le maître mot.


L’élevage dure pendant 3 ans au minimum (contre une durée d’élevage en général de 24 à 30 mois). A cet âge, la bête a atteint sa taille adulte (ce qui représente 250 kilos de viande).

Tout cela permet d’obtenir une viande de grande qualité, goûteuse et tendre ; on en témoigne, on l’a testée ! A vous à présent ! :)

Article rédigé par Amelie - Ruche Buzenval (Paris 20°)

vendredi 11 octobre 2013

Alain Crochot - Maraîcher - Les plaisirs du jardin


Installé en zone maraichère depuis 2004 avec sa femme, Alain Crochot m'a fait le plaisir de me faire visiter son exploitation de 10 hectares. Le terrain est idéal car situé au bord de l’Oise, permettant ainsi d’irriguer facilement les cultures avec l’eau (une fois filtrée bien sûr).

Dans les années 80, Alain m'explique qu’ils étaient 17 maraîchers sur cette zone mais qu’aujourd’hui ils ne sont plus que 3. En effet le travail étant pénible, les charges élevées et la pression foncière forte : les vocations tarissent et la revente des terres est plus attrayante.

Pour Alain l’agriculture biologique et la biodynamie ont été une révélation : durant ses études d’agro à Angers il nous indique avoir pensé : « à force de voir toutes les têtes de mort sur les bidons je me suis demandé si je nourrissais les gens ou si je les empoisonnais » il a donc fait le choix du bio qu’il considère comme un choix de vie.

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Alors qu’est-ce donc que la Biodynamie ?

Pour Alain la biodynamie est le fait de faciliter l’activité biologique du sol, c’est une façon de travailler qui s’intéresse plus au sol qu’à la plante car nous dit-il : si le sol est équilibré et vivant les plantes seront fortes et moins sensibles. Alain n’a ainsi que très peu de maladies à gérer sur ses cultures.

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Et dans les faits la biodynamie c’est quoi ? Au premier abord ça semble être beaucoup de bon sens et une bonne connaissance de la nature. Par exemple pour éviter les nuisibles Alain alterne les lignes de carottes et de poireaux car les nuisibles de l’un, n’apprécient pas l’autre légume (le poireau est un répulsif naturel des nuisibles des carottes et vice versa). Pour Alain  « tout ce qui va ensemble dans l’assiette va ensemble sur la terre ».

Autre astuce : il a des ruches (de vraies ruches) autour de ses terres. Celles-ci jouent un rôle important dans la pollinisation des cultures. Il positionne également des nids de bourdons dans ses serres pour les même raisons (et ceux-ci seraient semblent-il plus fidèles car ils restent sur la zone de maraichage)

Enfin Alain nourrit la terre avec de la silice (qui facilite la fixation de la lumière) et un préparât à base de plantes. Il met également du compost à base de feuilles et d’excrément de cheval et de l’engrais qui n’est ni plus ni moins que des fientes de volailles bio.

Puisqu’il n’est jamais trop tard pour revenir aux basiques j’ai profité de cette visite pour poser une question à Alain : à quoi servent donc les serres ?

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Voici donc l’éclairage d’Alain sur ce point : l’intérêt des serres et de maitriser les paramètres climatiques (on ferme s’il fait froid et on ouvre s’il fait chaud), de couper du vent, et de maitriser le niveau d’humidité. Ainsi Alain possède 1 hectare de serre qui représente 30% de la production de ses 10 hectares totaux – efficace non ? Mais en bonne parisienne que je suis, me voilà donc inquiète pour l’avenir des tomates sous cette serre, Alain m’a donc rassurée : le plastique des serres laisse passer les UV et permet ainsi de faire rougir les tomates !

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Après m'avoir résumé les enjeux et contraintes de la biodynamie, Alain me précise que le prix des légumes s’explique par tous ces points (désherbage à la main, cueillette à la main, produits et méthodes respectueuses de l’environnement) et qu’il n’a qu’1 salarié par hectare pour des salaires allant de 1300€ net à 1600€ net. Il m’a semblé important de vous retranscrire ces informations, qui montrent que le commerce équitable nord/nord a de l’avenir.

Cette visite aura été riche en enseignements, et Alain me donne pour finir une dernière astuce : lorsqu’il donne à ses clients les légumes en laissant les feuillages (les fanes) c’est qu’ils sont comestibles ! Il me confirme que tout ce qui nous est donné dans le panier est comestible dans son intégralité.

Il est possible d'organiser une visite de l'exploitation d'Alain en groupe, si cette idée vous intéresse n'hésitez pas à revenir vers moi à ruchecevennes@gmail.com

Elise 


vendredi 27 septembre 2013




1ère distribution - 21 septembre 2013

Distribution du Pain d'hervé


Stéphanie et Vincent nos deux tous premiers bénévoles. merci pour leur aide !








ApérO'ruche - 5 septembre 2013



ApérO'ruche d'introduction pour échanger sur le fonctionnement de la ruche 





lundi 16 septembre 2013

Bonjour et bienvenue à la Ruche du 15° Espace Cévennes.    

Ce projet de ruche a pour ambition d’offrir, aux citadins que nous sommes, des produits locaux, sains et variés. Ils sont livrés directement du producteur aux consommateurs, à un meilleur prix pour tous.  En somme, un bon moyen de se faire du bien au corps et à l’éthique ! Le tout sans grever son budget.   

Je m’appelle Elise, responsables de votre ruche. Originaire des campagnes d’Anjou, je garde en mémoire les bons plats de mon enfance, faits avec les légumes du jardin qui avaient du goût, tout simplement. C’est cette bouffée d’air que j’aimerai retrouver à la ruche du 15e.   

Mais le développement de notre ruche ne peut se faire sans vous. La ruche est une communauté vivante et solidaire qui doit permettre à chacun de s’exprimer, de proposer et  d’ajouter une touche de couleur « au vivre ensemble » dans notre quartier. Vous êtes donc à part entière acteurs de la ruche : propositions de nouveaux produits, de nouveaux fournisseurs, d’animations pour faire vivre nos distributions, tout est possible !   

En intégrant la ruche il est également important de prendre conscience du fait que les produits que nous proposons sont des produits fermiers et artisanaux. Pas de standardisation comme en grande distribution : le jus de pomme de cette semaine sera peut-être un peu plus ou un peu moins sucré que celui de la semaine dernière. Par ailleurs nous vivons au plus près du rythme des saisons et des impératifs qu’impose la nature : pas de tomates en hiver donc. Et c’est justement pour cela que la ruche est appréciée, j’espère donc que vous partagerez cette envie d’un retour au vrai.   

Voici enfin un petit récapitulatif pour mieux comprendre le fonctionnement de la ruche :    

1/ Le samedi vous recevez par mail une offre de produits toujours locaux et bio. Un lien vous mène vers votre compte. Pour commander, il suffit d'aller sur l'onglet « commander ».   

Attention tous les produits proposés une semaine ne le seront pas forcément la semaine suivante, aussi, si un produit vous plaît, il peut être judicieux d’en faire une petite réserve.   

2/ A la fin de votre commande, on vous indiquera le montant maximum de votre commande. Cela signifie que cette somme vous sera prélevée si tous les produits sont livrés.   

A noter : les producteurs fixent un minimum de commande à partir duquel ils acceptent de fournir notre Ruche. L'idée est qu'ils ne se déplacent pas pour 2 kilos de betteraves. Cela étant, certains producteurs feront du covoiturage pour nous livrer (un bon point pour notre bilan carbone).    

Si un producteur n’atteint pas le minium de commande qu’il a demandé, il est en mesure de refuser la livraison. Ces produits ne seront pas débités de votre compte.   

3/ Les commandes se terminent le mercredi soir tard dans la nuit. Vous recevrez par la suite, le vendredi précédent la distribution, la liste complète de vos courses effectives et donc du montant débité.   

4/ Pour finir le jour J (le samedi) nous nous retrouvons à l’espace Cevennes de 10H30 à 12H30 pour la distribution. Les producteurs apportent les produits commandés et nous allons les retirer auprès de chacun d’eux. Pour se faire il faut vous équiper de votre caddie (nous n’avons pas de sac) et votre commande validée (celle que vous aurez reçue le vendredi matin – imprimée, recopiée ou sur votre smartphone). Elle vous servira à retirer vos produits et à vérifier qu’il ne vous manque rien.  Dès que vous avez tous vos produits je serai à l’entrée pour récolter votre signature me confirmant la bonne réception de votre commande.    

Certains producteurs ne sont pas en mesure de rester durant les distributions car le coût salarial d’une présence peut dépasser le chiffre d’affaire que nous leur apportons. Nous aurons donc besoin de bonnes volontés pour distribuer leurs produits. Le producteur remercie en offrant un ou deux produits de sa gamme et en prime on passe un excellent moment.    

Pour toute question complémentaire n’hésitez pas à revenir vers moi.   

Bienvenue dans votre ruche.   

Au plaisir de vous retrouver bientôt,   

Elise 
ruchecevennes@gmail.com